Warpaint

Hier, j'ai enfin pu voir Warpaint en live.

Warpaint, c'est un groupe de filles.
Du girl power en puissance, non pas façon Spice Girls, mais plutôt du genre amazones des temps modernes.

Exceptée Stella Mozgawa, qui a remplacé la soeur de la bassiste Jenny Lee Lindberg, Shannyn Sossamon, à la batterie en 2009, Warpaint, c'est un gang d'amie d'enfance.

L'album The Fool, sorti en 2010, a été un fidèle compagnon ces dernières années, et le nouvel album éponyme sorti il y a peu de temps est encore tout nouveau pour moi.

C'est donc avec un mélange de curiosité et de grande émotion que j'ai enfin pu les voir sur scène.

Sur scène, le duo basse - batterie tient les rennes. Comme pour dire aux deux petites souris de vocals/keybord/guitars " Allez y, amusez vous. On garde la maison".
Malgré le fait que la bassiste Jenny Lee soit  souffrante et perchée sur son tabouret, les lignes de basses sont parfaitement envoyées.

Les morceaux s'enchainent.
La chanson Composure (l'une de mes préférées) débute avec ce qui fait tout le charme de ce quatuor: leur voix à l'unisson s'élèvent, comme une incantation.

Frissons.

 On aurait pu craindre de s'ennuyer après l'écoute de leur nouvel album beaucoup plus onirique que ce qu'elles avaient l'habitude de faire.
Mais ce n'a pas été le cas. Le concert aura été fidèle à leur univers: couvert d'une brume mélancolique envoutante.

Voix aériennes et sexy, basse profonde et guitares éthérées: les meilleures ingrédients de leur succès certainement.